Journée internationale d’action pour la santé des femmes, une première édition réussie

  9 juin 2023 à 09h17 (≈ 2 ans) |  SANTÉ

Ce  jeudi 1er juin 2023 le Conseil départemental a tenu sa promesse en organisant pour la première fois, la journée internationale d’action pour la santé des femmes au  cinéma ALPAJOE, sous la présidence de Zouhourya MOUAYAD BEN  la Vice-Présidente en charge de l’égalité femme/homme, en lien avec  plusieurs professionnels et associations impliqués. 

La journée d’action pour la santé des femmes a été créée au Costa Rica lors de la cinquième rencontre internationale sur la santé des femmes en 1987. Après huit ans de campagne pour combattre la mortalité maternelle, les femmes ont estimé qu’il fallait recentrer la campagne autour du phénomène de privatisation dans un contexte néolibéral. C’est pour cette raison que la journée internationale d’action de 1997 a eu pour cible les problèmes d’accès à des services de santé de qualité, accès considéré comme un droit des femmes.

La journée internationale d’action pour la santé des femmes est célébrée chaque année le 28 mai. Elle a pour but d’interroger les spécificités et les inégalités vécues par les femmes en matière de soins et de pathologies. Le Conseil départemental a décidé d’organiser cette journée d’action afin de mobiliser les acteurs concernés en faveur de la santé des femmes, de promouvoir les actions des femmes et d’échanger sur la thématique des femmes.

Endométriose, maladies cardiaques, cancer du poumon, dépression, troubles  musculo-squelettiques, cancer de l’utérus….ne sont pas suffisamment pris en charge dans la population féminine. L’objectif était de sensibiliser sur les diverses maladies que  les femmes peuvent rencontrer et surtout faire entendre aux mahoraises qu’elles doivent prendre soins d’elles et ne pas négliger cette question de santé dont elles mettent de côté, pour pouvoir se consacrer pleinement à leurs familles. Dans son propos, la vice-présidente a insisté sur les inégalités qui perdurent face à certaines pathologies et a souligné l’enjeu de l’information sur la santé des femmes.

Effectivement  les chiffres révèlent que l’espérance de vie d’une femme mahoraise est de 76 ans contre 85 en Métropole, ceci dit 10% d’entre elles n’ont jamais consulté un médecin gé- néraliste et 54 % un spécialiste. Et de ce qu’il s’agit  de la  contraception, 44 % ignorent la contraception et 86 % n’ont jamais passé de mammographie. Etant donné que cette situation préoccupe énormément.

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