Les aides aux entreprises

(création, développement, reprise, transmission)

Le Conseil départemental dispose de divers dispositifs d’aides pour les entreprises présentant des projets de création, de développement, de transmission ou de reprise d’activité. Pour bénéficier de ces aides, un dossier unique est à compléter, quelque soit le nombre de dispositifs sollicités. La DDEI se chargeant de l’instruction des demandes, ce dossier doit y être déposé à l’adresse suivante :

Direction du développement économique et de l’innovation (DDEI)
Conseil départemental de Mayotte
Centre Maharajah – Zone Industrielle de Kawéni
BP 101 – 97600 MAMOUDZOU
MAYOTTE (YT)

ATTENTION :
La DDEI n’accepte les dossiers que si et seulement si ceux-ci sont complets. Tout dossier incomplet sera refusé et ne sera donc pas instruit.

Voir le règlement d’intervention ici.
Télécharger le dossier de demande ici.

Les aides du Conseil départemental de Mayotte

Mis à part les dispositifs ci-dessus, Mayotte dispose de plusieurs autres aides à destination des entreprises, proposées et gérées par des structures déconcentrées de l’état, des associations ou autres organismes.

Les autres aides disponibles sur le territoire mahorais

Les zones industrielles et zones d’activités

La répartition spatiale des entreprises du secteur marchand sur le territoire est très déséquilibrée. Le pôle urbain, constitué de Mamoudzou, Koungou et des deux communes de Petite Terre, rassemblait au 31 décembre 2005, 2 entreprises sur 321, avec 3200 sur la seule commune de Mamoudzou (soit 46% du total). Lorsque l’on considère uniquement les entreprises de plus de 5 salariés, ce déséquilibre se renforce : ¾ d’entre elles étaient concentrées sur les deux communes de Mamoudzou et Koungou.

Les zones d’activités

Mayotte compte quatre zones d’activités, toutes localisées dans le nord-est de l’île.

  • La zone industrielle de Kaweni, située au nord de Mamoudzou, est la plus importante. Zone mixte (industries, commerces et services) de près de 45 ha, elle rassemble en 2003 un grand nombre d’entreprises parmi les plus importantes de l’île. Sur les 12 entreprises de plus de 100 salariés recensées en 2001, 8 sont situées sur la Z.I. de Kaweni. C’est notamment sur cette zone que se sont principalement implantées les quelques entreprises de dépotage, de transformation et de commerce de gros. La Z.I. de Kaweni constitue ainsi le passage obligé pour une majeure partie des conteneurs débarqués au port de Longoni. Les autres établissements se répartissent entre les activités de construction, de services et de commerce de détail.
  • Vallée III, située à la sortie du port de Longoni, est une zone d’activités à vocation strictement industrielle. Ce site accueille en 2003 une dizaine d’entreprises occupant environ 5 des 10 ha que compte la zone. Cependant, des projets en cours pourraient permettre l’implantation d’une douzaine d’entreprises supplémentaires, représentant au total une surface de 4 ha.
  • La zone portuaire de Longoni accueille, sur une surface d’environ 9 ha, une vingtaine d’entreprises dont l’activité est directement liée au port (remorquage, manutention, stockage, réparation, transport, etc.). Cependant, aucune activité de logistique ne s’est jusqu’à présent implantée sur le port.
  • La zone des Badamiers, située sur Petite Terre, occupe une surface d’environ 20 ha. Elle accueille un dépôt d’hydrocarbures et la centrale thermique.

En dehors de ces sites, aucune autre zone ne rassemble des activités industrielles d’envergure sur le reste de l’île.

Les pôles de commerce

Les principaux pôles commerciaux de l’île sont concentrés au nord-est du territoire.

  • Le centre ville de Mamoudzou, avec notamment la rue du commerce, la place du marché et le marché, récemment déplacé sur le terre-plein des douanes (en bord de mer) où il occupe une surface de 7 300 m2, dont 5 200 m2 consacrés à la vente (alimentation, vêtements, tissus, etc.). Aujourd’hui, ce dernier souffre d’un certain nombre de dysfonctionnements dus à la fois au manque d’aménagement du site, aux problèmes d’hygiène qu’implique la gestion des déchets sur le site et aux nombreuses extensions illégales autour de la concession initiale. Un peu plus de 470 commerçants – dont 350 reconnus officiellement – sont dénombrés sur le site en 2002. Dans le cadre des réflexions menées sur le réaménagement du front de mer de Mamoudzou, la création d’un marché couvert est en projet. D’une surface commerciale de 4 400 m2, il serait destiné à accueillir entre 400 et 450 commerçants (plus une centaine de commerçants occasionnels que pourra accueillir le parvis extérieur).
  • Le centre commercial Lukida (à la limite entre Mamoudzou et Koungou), où se sont récemment implantés un hypermarché et une grande surface de bricolage, les seuls que compte l’île.
  • La zone industrielle de Kaweni, qui accueille plusieurs moyennes surfaces consacrées au commerce de détail.
  • Petite Terre, où se sont également implantés deux supermarchés.

Les ports

Les deux ports de commerce se situent à Longoni et Dzaoudzi. Le port de Longoni est l’entrée unique sur l’île pour les marchandises (hors hydrocarbures). 98% du trafic destiné à l’approvisionnement de l’île y transitent. Depuis sa création en 1992, ce dernier a vu son activité fortement évoluer :

  • l’activité portuaire est passée de 145 000 tonnes manipulées en 1996 à près de 457 000 tonnes pour l’année 2006. La même année, près de 700 navires ont transité à Mayotte et plus de
    23 400 passagers (entrants et sortants) ont été enregistrés.
  • Cette augmentation de l’activité s’explique par le renforcement du rôle du port dans l’activité de transbordement, confirmant la tendance de la captation progressive du trafic régional. L’activité de transbordement a en effet fortement augmenté, représentant en 2002 près de 40% des mouvements du port. La croissance de l’activité portuaire s’explique également par l’augmentation des marchandises importées traduisant les mutations de l’économie mahoraise et des modes de consommation des habitants. Ainsi, le ratio de tonnes de marchandises par habitant évolue constamment passant de 0,4 tonnes par an en 1992 à 2 tonnes en 2001 (contre 4,4 à la Réunion). L’Union Maritime de Mayotte estime que ce taux continuera sa progression et pourrait atteindre 3 tonnes par habitant et par an à l’horizon 2015.

Le port de Dzaoudzi accueille de son côté les caboteurs, les paquebots de croisière et les pétroliers (pour l’approvisionnement de la centrale des Badamiers). En 2002, le trafic de passagers représente plus de 54 000 personnes, enregistrant une hausse de 41% par rapport à l’année précédente.