
Gestion durable des déchets : Une politique d’exemplarité
29 juillet 2015 à minuit (≈ 10 ans) | ENVIRONNEMENT
Quels types de déchets et en quelles quantités produisons-nous ? Avec quelles possibilités de traitements ? Explications...
Le PEDMA ( Plan des déchets ménagers et assimilés) a été validé par le Conseil départemental le 4 octobre 2010. Ce document stratégique fixe l’organisation de la collecte et du traitement des ordures ménagères sur notre terrritoire. En effet, à Mayotte la production des déchets avoisine les 350 kg par habitant. Ils ont envahi les rues , les espaces de vie, créant une pollution visuelle partout avec des risques sanitaires non négligeables. Cependant, il n’ya pas que les ordures ménagères, mais il existe également les autres types de déchets qui inquiétent fortement les pouvoirs publics, particulièrement le Conseil départemental. Ce dernier travaille sur la rédaction et la mise en œuvre du Plan de prévention et de géstion des déchets dangereux, qui fixera les orientations sur l’organisation et la gestion de ces déchets.
La gestion des déchets, sa reduction à la source ainsi que sa valorisation via le tri séléctif doit être une affaire de tous. Considéré à la fois comme source de pollutions à réduire et une richesse potentielle à exploiter, chaque déchet à ses enjeux, son impact environnemental et ses conséquences sanitaires importantes.
Comme d’autres institutions, le Conseil départemental, à travers ses multiples directions et services, produit une quantité assez conséquente de déchets qui doivent être triés pour être valorisés. C’est le cas notamment des D3E (Electriques, Electroménagers, Electroménagers...), des déchets d’activités de soins (DASRI), des déchets dangereux (piles, cartouches d’encre, huiles usagées etc) et des déchets automobiles. C’est la raison pour laquelle, la Direction de l’environnement et du développement durable (DEDD) mène un travail dans ce sens.
A titre d’exemple, depuis 2011, un système d’échange est mis en place au service Informatique concernant les cartouches d’encre. Les cartouches vides doivent être ramenées à la DSIC en échange des pleines. Ce système permet de les traiter dans une filière dédiée et non avec les ordures ménagères. Ainsi en 2014, 1263 ont pu faire l’objet d’un échange sur 3162 cartouches d’encres distribuées, soit 38.7% de collecte.
Pour renforcer cette démarche d’exemplarité, un travail de recensement de la nature et des volumes de déchets produits par chaque structure et activité à l’année dans nos services est en cours de réalisation. Des fiches individuelles par déchets seront établies pour permettre d’arrêter le mode de collecte. Par conséquent, pour une gestion meilleure et efficace de ces différents déchets, les agents devront prendre conscience de ces enjeux et faire des efforts pour permettre le succès de cette initiative.
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