L’avenir scolaire au cœur de la visite de la Première ministre Élisabeth Borne à Mayotte

 20 août 2025 à 20h52 (≈ 2 jours) |  VISITE OFFICIELLE

À une semaine de la rentrée scolaire, l’inquiétude des familles mahoraises demeure forte. Les dégâts causés par le cyclone Chido continuent d’affecter plusieurs établissements, retardant les préparatifs de cette rentrée si attendue.

Ce lundi 18 août, la Première ministre Élisabeth Borne s’est rendue à Mayotte afin d’évaluer la situation et de rencontrer les acteurs locaux de l’éducation.

La visite a débuté à l’école de Majicavo Lamir, particulièrement touchée par le passage du cyclone. Aux côtés d’élus départementaux — Echati Issa, Nadjima Saïd, Sidi Nadjayedine et Farianti M’dallah — la cheffe du gouvernement a échangé avec la communauté éducative sur les difficultés encore présentes.

Lors d’une table ronde, Echati Issa, conseillère départementale du canton de Koungou, a souligné l’urgence d’un calendrier précis : « L’avenir des enfants ne peut pas attendre. ».

Plusieurs établissements restent en effet non opérationnels, à quelques jours seulement de la rentrée.

Des mesures d’urgence annoncées

Face à ces inquiétudes, la Première ministre a rappelé la mobilisation de l’État afin de permettre une reprise sereine : « La priorité est une rentrée digne et sécurisée », a-t-elle affirmé, en annonçant des mesures d’urgence destinées à accélérer les travaux dans les établissements encore endommagés.

Des signes d’espoir

La visite s’est poursuivie à l’école Bob Gillier, qui a pu rouvrir rapidement grâce à des rénovations d’urgence, symbole des efforts déjà entrepris. Elle s’est ensuite rendue au lycée Younoussa Bamana, avant de poursuivre dans l’après-midi d’autres déplacements, notamment au collège de M’gombani, où elle a échangé avec des élèves et les équipes du dispositif Vacances apprenantes.

À travers cette visite, l’État et le Département affichent une volonté commune : offrir aux enfants de Mayotte une rentrée scolaire placée sous le signe de la sécurité et de la confiance.