Mayotte (976 – YT), 101ème département français (5ème DOM), est composée de 17 communes et de 13 cantons. Nous vous proposons, ici, de découvrir les 17 communes de l’île.
La commune d’Acoua est composée de deux village : M’Tsanguadoua et Acoua, le chef lieu. C’est un village qui a été formé il y a plusieurs décennies par des musulmans venus de Madagascar. C’est la raison pour laquelle la population s’exprime en shibouchi (dialecte malgache) et est entièrement soumise à l’islam. Les principales activités de la population sont la pêche, l’élevage, la culture de la vanille et d’Ylang-Ylang. Ces deux cultures valent à l’île de Mayotte le surnom d’île aux parfums. Dans la plantation, l’arbre d’Ylang-Ylang se présente sous un aspect torturé. La cueillette des fleurs est facilitée grâce à plusieurs manipulations dont la technique consiste à le tailler. Sa floraison se produit abondamment de novembre à mars. Les fleurs dégagent un parfum capiteux ; elles sont collectées pour être acheminées vers des distilleries groupées en coopératives. La vanille est pour sa part l’un des principaux produits d’exploitation de l’île environ huit tonnes par an.
Elle fait par conséquent l’objet de soins qualitatifs particuliers. Les touristes et les visiteurs d’acoua pourront découvrir le mausolée du Cheikh Ali Safari, qui est un véritable emblème pour toute la communauté musulmane de l’archipel des Comores Mayotte incluse .Cheikh Ali fût en effet l’un des premiers enseignants de l’islam dans l’île, et depuis sa mort, son tombeau est devenu un véritable élément du patrimoine local. L’anniversaire de sa mort est célébré chaque année et il fait toujours l’objet d’un regroupement massif. La commune s’est dotée d’une nouvelle mairie dont l’inauguration a eu lieu le 15 août 2005.
Cinq villages composent la commune de Bandraboua : Boyouni, Dzoumogné, M’tsangamboua, Handréma et le chef lieu Bandraboua. Dans le village de Dzoumogné se trouve l’ancienne usine sucrière, vestige de l’époque coloniale qui est resté en activité jusqu’en 1975, date à laquelle Mayotte s’est séparée du reste de l’archipel des Comores. Depuis 1987, ce site est un collège à destination des jeunes mahorais du secteur Nord de l’île et a vu ses effectifs croître énormément puisqu’ils sont passés de cent cinquante huit pour l’année de son ouverture à sept cent cinquante élèves pour l’année scolaire 1996-1997.
A partir du village de Dzoumogné, les touristes ont le choix entre deux itinéraires de randonné pédestre : la première, en direction d’Acoua, traverse la zone boisée de Hachiroungou, où les makis, cette espèce endémique de lémuriens, sont très nombreux, tandis que la seconde, plus au nord, en direction du village de M’tzamboro, gravit le mont Dziani bolé, d’où l’on peut jouir d’une très belle vue sur la côte et ses îlots.
La commune de Bandrélé s’étend sur la cote est de la grande terre et comprend six villages. Elle va du village de Hamouro au nord jusqu’à celui de Dapani au sud, en passant par les villages de Nyabadao ,le chef lieu Bandrélé, équipé d’un important dispensaire et d’un foyer des jeunes, Bambo-Est et Mtsamoudou ; Ce territoire bénéficie de sites naturels forts agréables qui en font un des espaces touristiques les plus importants de l’île. Tout d’abord, la commune est bordée d’une succession de plages, notamment celle de Balises, celle de Sakouli, qui se trouvent entre les deux villages traditionnels de Hamouro et Nyambadao, celle de Baragoume et celle de Mtsatroundrou, située dans le creux d’une petite baie et appelée aussi Musicale plage. De plus, à partir de Bandrélé, un sentier de randonnée pédestre rejoint le Mont Bénara, le plus haut de l’ile et dont la végétation luxuriante abonde en particulier de nombreuses variétés d’orchidées, tandis que c’est au pied du mont Choungui qu’ont été construits les villages se trouvant plus au Sud. Quant aux villages de Moutsamoudou et Dapani, situés à l’extrémité Sud de la commune,
Ils se caractérisent par la pratique de la pêche artisanale, qui représente l’activité de la majorité de leur population. En raison de telles potentialités touristiques, la politique de développement de la commune met l’accent sur la protection de l’environnement et l’amélioration du cadre de vie des sites touristiques dont les grands lignes sont définies dans la « Charte communale de la protection de l’environnement » de la commune de Bandrélé. Dans ce domaine, les interventions futures du Conservatoire du littoral, établissement chargé de l’acquisition foncière d’espaces naturels à protéger qui sont ainsi rendus définitivement inconstructibles, devraient également revêtir un rôle fondamental. L’action du Conservatoire serait en particulier opportune dans le cas de la pointe de Saziley. Cet îlot de sable blanc représente en effet un site de prédilection, d’une grande richesse écologique, notamment parce qu’il permet l’observation des tortues marines. Il y est d’ailleurs projeté l’installation d’un observatoire permanent.
La commune de Bouèni regroupe, en les répartissant en trois zones, sept villages de la presqu’île située au sud-ouest de la Grande Terre : le chef lieu Bouèni et Bambo-ouest qui constituent la zone I ; M’bouanatsa, M’zouazia et Majiméouni, la zone II ; enfin, Hagnoundrou et Moina-trindri, la zone III.
Bouéni, dont le nom signifie la femme en shimaoré, est connu pour sa plage de sable fin, en contrebas du village construit à flanc de colline. Plusieurs aménagement ont été lancés afin d’améliorer l’infrastructure du village. De l’autre côté de la presqu’île, le village d’Hagnoundrou donne sur la baie de Bouéni et c’est là qu’a été installé le centre d’activités nautiques de la commune. 2005 a vu l’inauguration de la nouvelle mairie, ainsi qu’en partenariat avec la mairie de Dijon, l’inauguration du jardin botanique.
La commune est composée des villages de Chiconi et Sohoa et abrite une population croissante qui parle le shibouchi, dialecte hérité de la langue malgache. Dans cette commune sont représentées les deux cultures principales de l’île de Mayotte. Chiconi est en effet une des premières localités de l’île pour la production de vanille et est également un centre de culture d’Ylang-Ylang, arbre dont les fleurs servent à l’industrie de parfumerie.
Son village a conservé dans sa partie ancienne, accrochée à flanc de colline, ses maisons traditionnelles et l’ancienne mosquée. S’y trouve également un dispensaire, la première école maternelle de la commune et le siège de la coopérative de vanille. En revanche, la partie plus récente de Chiconi se situe dans la zone littorale, et c’est là que se trouve son centre commercial, ainsi que les autres écoles et l’actuelle Mairie. La commune dispose en outre d’un collège et d’un centre d’enseignement secondaire. L’autre village de la commune, Sohoa, est un lieu important de production de poteries, qui constitue une activité artisanale traditionnelle des femmes de la commune. La route qui mène du chef-lieu à ce village se poursuit jusqu’à sa grande plage de sable fin, qui encourage au développement touristique de la zone.
La commune de Chirongui se compose de sept villages : Poroani, Miréréni I et Miréréni II, Malamani, Mramadoudou, Tsimkoura et le chef-lieu, Chirongui. Son chef lieu se trouve au carrefour où la route offre trois directions possibles : vers Sada au nord, vers Bandrélé à l’est et vers Bouéni au sud. Elle regroupe en son sein une population qui parle des langues diverses puisque les habitants du villages de Poroani s’expriment en dialecte malgache et ceux de Malamani et de M’Ramadoudou parlent le shingazidja. Dans ces deux derniers villages, en effet, les premiers occupants ont été des ressortissants de la Grande Comores : c’est pourquoi on y parle cette langue.
La commune est équipée d’une maternité intercommunale inaugurée par Madame Girardin en mars 2005, située à M’Ramadoudou, commune du sud et destinée aux femmes enceintes. La justice musulmane est installée dans le village de Tsimkoura puisque c’est là où se trouve le bureau du cadi.
Au sud de la capitale de l’île, Mamoudzou, se trouve la commune de Dembéni qui est composée de cinq villages : le chef lieu Dembéni, Iloni, Tsararano, hajangoua et Ongojou, situé à l’intérieur des terres à la hauteur d’un col traversant les massifs montagneux. Le paysage de la commune, fait de plaintes, de petits cirques et de collines, est caractérisé par son passé de centre d’exploitation agricole, datant de l’époque coloniale. Emplacement de grandes plantations de canne à sucre, il y eut en effet de 1841 à 0901 deux concessions agricoles qui ont marqué son histoire. Aujourd’hui, les vestiges de l’usine sucrière et de ses hautes cheminées à hajangoua témoignent de ce passé et font l’objet d’une revalorisation (en tant que sites intéressants pour le tourisme culturel) par le service culturel de CDM.
C’est pourquoi le conservatoire du littoral, chargé de l’acquisition foncière de terrains qui voient ainsi leur prévention assurée, a délimité cette zone comme zone réservée. La commune de Dembéni a aujourd’hui conservé sa vocation agricole, témoignant d’un potentiel important. Ses atouts naturels en effet en font une zone privilégiée pour l’agriculture, en particulier pour les cultures maraîchères. La production d’agrumes, dont les deux exploitations agricoles d’Hajangoua sont d’importants fournisseurs, représente ainsi un secteur important de l’économie de la commune. La commune abrite également l’IFM : l’institut de formation des maîtres ainsi q’un collège.
Dzaoudzi-Labattoir est la commune qui occupe la partie nord de la Petite Terre et se compose de deux villages : le chef lieu Labattoir et Dzaoudzi, juché par un rocher et relié au premier par le boulevard des crabes. La commune a su susciter l’intérêt du touriste, notamment en raison de son importance dans l’histoire de l’île, dont Dzaoudzi est l’ancienne capitale. Le rocher de Dzaoudzi constitue un château fort naturel et à l’origine était une cité état Swahili. A partir de 1790, il devient la place forte du sultanat, puis pendant l’époque pendant l’époque coloniale fut choisi comme lien de construction de plusieurs bâtiments qui témoignent aujourd’hui de ce passé. S’y trouve en particulier l’ancien bureau de poste de l’île qui, une fois restauré, accueillera le musée de Mayotte.
Ainsi que l’hôtel du gouverneur, un édifice blanc bâti avec les structures de Gustave Eiffel, entouré d’un grand jardin qui abrite aujourd’hui les services culturels. De plus, le promeneur peut administrer la rade de Dzaoudzi depuis le site exceptionnel de Dziani, ancien cratère devenu un lac aux eaux bleu-vert. Au nord de la Petite Terre, ce sont les deux belles plages des badamiers et de Moya, que les tortues fréquentes au moment de la ponte, que l’on pourra admirer. La zone des badamiers est par ailleurs utilisée pour le stockage des carburants par le service des hydrocarbures et la centrale de l’Electricité De Mayotte (EDM), qui a ét transformée depuis 1997 en société d’économie mixte (SEM). Le chef-lieu Labattoir, pour sa part, est un centre important de nombreux commerces, parmi lesquelles la pharmacie de la Petite Terre, et des ateliers et est équipé d’un collège et d’une bibliothèque.
La commune de Dzaoudzi-Labattoir est une zone d’habitat dense et abrite une population toujours croissante, dont la majorité musulmane dispose de neuf mosquées et la minorité catholique d’une église située à Dzaoudzi. Dzaoudzi est en outre équipé d’un centre hospitalier. C’est là aussi que depuis 1966, le Détachement de la Légion Etrangère de Mayotte (DLEM) est installé et que se trouve la gendarmerie, le bureau de service des douanes et l’annexe de la trésorerie publique. L’extension de l’hôtel de ville achevé, offre aux administrés un service de qualité
La commune de Kani-Kéli comprend six village du sud de Mayotte : M’Bouini, Passi-Kéli, M’Ronabéja, Kani Bé, Choungui et le chef lieu Kani-Kéli.Le village de Choungui a une position un peu particulière par rapport au reste de la commune, parce qu’il se trouve à l’intérieur des terres, au pied du Mont Choungui.
Ce sommet offre une vue panoramique impressionnante sur la côte très découpée et le lagon. La plage de sable blanc particulièrement belle de N’gouja, bordée par une foret de baobabs énormes et dotée d’une faune extrêmement riche, en fait l’un des sites touristiques les plus importants de l’île de Mayotte.
A une quinzaine de kilomètre au nord de la capitale se trouve la commune de Koungou qui regroupe six villages de la côte : le chef lieu Koungou, Longoni, Kangani, Trévani, Majicavo Lamir et Majikavo Koropa. En arrivant sur le sud de la commune, le visiteur rencontre tout d’abord le village de Majicavo Lamir, à proximité duquel se trouve la plage du pendu, puis après être passé devant la nouvelle maison d’arrêt, le village de Majicavo II. En continuant à parcourir la route nationale 1, il arrive ensuite dans le chef lieu, dont il aura la surprise de découvrir l’originale mairie d’architecture alsacienne, puis pourra poursuivre jusqu’au village de Trévani et profiter de sa plage et de son activité hôtelière, le Trévani village.
Il rejoindre ensuite le village de Kangani, qui constitue un important centre agricole, avant d’arriver à Longoni, où a été implanté le port en eau profonde de l’île de mayotte. La commune a inauguré en 2005 sa nouvelle mairie.
Mamoudzou, chef-lieu de Mayotte, est répartie en trois cantons : Mamoudzou I (Passamainty, Tsoundzou 1, Tsoundzou 2 et Vahibé), Mamoudzou II (M’Tsapéré Cavani), et Mamoudzou III (Mamoudzou Kawéni). Mamoudzou concentre aujourd’hui sur son territoire l’ensemble des structures administratives, politiques, commerciales et artisanales centrales.
Elle est le point de contact de la Grande-Terre avec la Petite Terre puisque c’est sur ses quais qu’embarquent les barges qui assurent le transbordement de l’une et de l’autre. Après avoir traversé le lagon et découvert le petit port de plaisance de Mamoudzou, le visiteur qui arrive avec la barge descend en face du rond-point central de la ville où se dresse la sculpture en l’honneur de Madame Zena Mdéré, figure emblématique de la lutte pour le maintien de Mayotte dans la République française.
Il assiste ensuite à une grande activité quotidienne qui caractérise le marché, où est vendus les produits agricoles ainsi que poissons et marchandises textiles. Le promontoire de Mahabou offre une belle vue sur la baie et c’est là ou se trouve le tombeau du dernier sultan de l’île, le sultan Andrianantsouly, qui joua un rôle fondamental dans le rattachement de Mayotte à la France. Aux portes de la ville, au nord, s’étend la zone industrielle de Kawéni aux industries variées et en plein développement, où est situé de plus un lycée professionnel. A la sortie sud, en revanche, la route traverse le village de M’tsapéré. Dans ce village se situe l’ancienne mosquée blanche de Balamanga et son minaret, et il est possible de voir encore plusieurs bâtiments datant de l’époque coloniale.
En poursuivant la route vers le sud et avant d’arriver au village de Vahibé, on rencontre le village de Passamainty, où ont été conduites des opérations d’aménagement, avec la construction de lotissements locatifs. A partir de Mamoudzou, le promeneur peut d’autre part emprunter le chemin de randonnée en direction du village de Koungou, qui lui feront parcourir les hauteurs de Kawéni et le mèneront notamment devant les vestiges de l’ancienne résidence des gouverneurs de Mayotte, caractéristique de l’architecture de modèle créole à quatre pentes avec varangues.
La commune de M’Tzamboro, qui est située à la pointe nord de l’île, est composée de trois villages : M’tsahara, Hamjago et le chef lieu M’Tzamboro. L’importance de la localité à travers l’histoire de l’île fait de M’Tzamboro un site riche de vestiges. Ceux des habitations royales du roi Moilimou M’Boro, auquel le village doit son nom, sont parmi les plus considérables. S’ouvrant sur le lagon du nord de l’île, la localité est proche de l’île d’Anjouan de la République Fédérale Islamique des Comores, qui se trouve au-delà des îlots faisant face au village de M’Tzamboro. Dans ces îlots, Choizil, M’Tzamboro et satellites, bordés de plages de sable blanc, sont pratiqués la culture vivrière et la culture des agrumes.
Parmi les légendes qui entourent la commune, celle qui se rattache à la rivière « Mro guizi » expliquerait pourquoi ses habitants aimeraient particulièrement le sucre : l’anecdote d’où elle tire son nom raconte en effet qu’une certaine quantité de sucre y aurait été diluée afin de permettre de la partager entre plusieurs personnes. M’Tzamboro est resté aujourd’hui un beau village traditionnel de pêcheurs, mais la commune est également aujourd’hui le premier producteur d’oranges de Mayotte.
La commune de M’Tsangamouji comprend trois villages de la côte nord-ouest de Mayotte : Chembenyoumba, Mliha, et le chef lieu M’Tsangamouji. Le touriste appréciera particulièrement les sites que constituent les plages d e la localités, notamment le gîte rural de M’liha.
La commune est équipée d’un dispensaire et d’un collège, à proximité duquel une bibliothèque a été construite. Le village de Chembenyoumba attire de nombreuses personnes en raison du caractère sacré qui l’entoure, mais aussi de sa plage de Tanaraiki. Ce site a de plus été marqué par la présence, jusqu’en 1993, d’un personnage important : la voyante guérisseuse Echa M’Kolo, appelée « Maria Koko ».
Au centre de l’île se trouve la commune de Ouangani qui se compose de cinq villages : Kahani, Coconi, Hapandzo, Barakani et le chef lieu Ouangani. C’est la seule commune de l’île n’ayant aucun accès à la mer. La commune se caractérise par ses activités agricoles. Située sur les terrains d’une ancienne exploitation de l’époque coloniale, Ouangani, en effet, continue aujourd’hui à être un lieu de production important. C’est pourquoi y a été installé le lysée agro forestier de Coconi, village dans lequel se trouve également des bureaux décentralisés de la Direction de l’Agriculture des Eaux et Forêts.
La formation des jeunes est aussi assurée dans la commune par la présence du lycée professionnel polyvalent de Kahani, qui a été crée en 1986.La commune de Ouangani est bien dotée d’équipement sportifs et culturels : 2 plateaux polyvalents, 3 terrains de football et de 2 foyers des jeunes, auquel s’ajoute, située à Barakani, une bibliothèque qui a été construite en 1994. D’autres actions concernent les enfants et les jeunes de la commune.
La commune de Pamandzi, qui occupe la partie sud de la Petite Terre, présente la particularité d’être composée d’une seule ville, cas unique de l’île. C’est généralement par Pamandzi que le touriste commence sa découverte de Mayotte puisque c’est la localité où est installé l’aérodrome. Devenu un aérodrome international, son développement actuel représente une des opérations les plus importantes de la Collectivité Départementale de Mayotte.
Des travaux pour l’allongement de la piste d’atterrissage, la rénovation et l’agrandissement de l’aérogare, l’aménagement des équipements adaptés à la nouvelle importance de l’aérodrome, et la construction d’un aérogare fret, ont été réalisé. Cette commune est le lieu d’origine de Madame Zéna Mdéré, personnage emblématique de la lutte pour le maintient de l’île de Mayotte dans la République Française au sein du Mouvement Populaire Mahorais (MPM).
A Pamandzi, outre la langue mahoraise parlée par la plupart des habitants, une partie de la population, d’origine créole et malgache, parle le mahorais malgache dans le quartier nord-ouest. Quant au quartier qui est appelé « jardin », il est occupé surtout par des métropolitains.
Sur la côte ouest de la Grande Terre, la commune de Sada est composée : du chef lieu Sada et du village de Mangajou. Perché à flan de colline, le village de Sada domine la baie de Bouéni, sur laquelle il offre une vue impressionnante. Il s’agit de la deuxième ville de l’île de Mayotte en nombre d’habitants. Le village comprend de nombreux commerces, et il est réputé pour son artisanat, surtout de bijouterie et de confections de chapeaux de paille très spécifiques. De langue Shimaoré, la population a à sa disposition une mosquée de construction récente, appelée « mosquée de la polémique » en raison des désaccords présents au moment de sa construction, qui est venue s’ajouter à l’ancienne.
La localité est en outre équipée d’un dispensaire. La culture vivrière et la pêche artisanale représentent l’activité d’une partie de la population de la commune, même si le secteur tertiaire est plus important. En empruntant le route côtière vers le sud, on rencontre le site touristique de M’Tsangachéhi, dont la belle plage de M’Tsangabeach constitue une étape des plus agréables.
La commune de Tsingoni est composée de quatre villages : Tsingoni le chef lieu, Combani, M’Roalé et Miréréni. Son histoire a laissé sur son territoire de nombreux sites. Le village de Tsingoni, fondé par les Shiraziens entre le XIIème et le XVème siècle, fut leur capitale pendant longtemps. Elle a en particulier conservé de cette période sa mosquée ancienne, datant de 1566, et les restes des tombeaux des premiers sultans de Mayotte. De plus, plusieurs sites de la localité rappellent la période coloniale, avec les vestiges de l’usine de production sucrière. Ces sites ont été sauvegardés grâce à une politique attentive d’entretien qui a motivé par ailleurs de la construction du nouveau minaret de la Mosquée en 1993 et l’ouverture de fouilles archéologiques. Un autre site important de la commune, cette fois-ci naturel, est constitué par la plage de Soulou.
Cette plage de Sable fin qui reçoit une cascade d’eau douce est située en bas de la falaise et bordée d’un sous-bois luxuriant et fréquenté par les makis, cette espèce locale de lémuriens. Le village de Combani situé davantage à l’intérieur des terres, est particulièrement bien équipé pour les jeunes. Outre son école maternelle, il dispose en effet d’un important groupe scolaire. De plus, c’est Combani, dans les anciens bâtiments administratifs de la Sucrerie, qu’a été créée en 1989 le Groupement du Service Militaire Adapté (GSMA). Destinée aux jeunes volontaires mahorais en recherche de réussite professionnelle, il leur propose une formation dans des filières très variées.
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